Le jeune et sa première voiture

Qui ne se souvient pas de sa première voiture ? Celle que l’on attendait depuis longtemps, promise par les parents ou fruits d’un dur labeur. Cette volupté accouplée à une sensation de liberté qui envahit notre corps dès que l’on s’assoit pour la première fois derrière le volant. Peu importe la direction à prendre ou l’heure, il faut l’essayer immédiatement, la conduire. Pourtant, à ce stade on est déjà passé mainte fois derrière un volant et on possède le permis de conduire.

Un commencement

supercar-2932193_960_720Le jeune au portefeuille limité n’a pas vraiment le choix quant à la marque et le modèle qu’il reçoit en premier. Souvent, il doit se contenter d’un spécimen d’occasion acquis à bas prix avec l’aide substantielle des parents, si ce n’est le vieux véhicule matrimonial qui lui est imposé. Peu importe, tant que les clés lui appartiennent et qu’il peut en faire usage autant qu’il le veut, dans les limites du respect des heures de couvre-feu. Les plaisirs de s’évader du cocon familial se font de plus en plus pressants et on commence à s’aventurer de plus en plus loin. On raccompagne ses potes moins chanceux, on emmène ses conquêtes dans des endroits romantiques et discrets… Bref, une tout autre vie commence avec la première voiture.

La découverte

 

Au fil des semaines et des mois, on se rend compte que l’automobile est un bien qu’il faut nourrir d’énergie et entretenir avec soin. Le prix de l’essence et les pièces d’usures commencent à peser sur le model-2875192_960_720portefeuille, ce qui implique une gestion financière délicate. Éléments de freinages et pneumatiques ont besoin d’être remplacés régulièrement pour garantir la sécurité des passagers. Si certains se sont aventurés à torturer l’asphalte avec des prouesses de conduites aperçues au cinéma, ils se sont sûrement rendu compte que les effets sur la mécanique et les accessoires peuvent coûter cher si le véhicule n’est pas conçu pour ces cascades. Cela conduit les adeptes à vouloir améliorer les performances et les capacités de leur bijou. Les jantes deviennent plus larges et le moteur reçoit quelques chevaux en plus. D’autres modifications esthétiques peuvent suivre, le pas, le véhicule étant en quelque sorte une expression de soi.

La relation

La première voiture permet d’apprendre les prémices de la mécanique. Les différents déboires mécaniques et les pannes répétitives nous enseignent les gestes à entreprendre pour se tirer d’une situation délicate. La crevaison ou le carburateur qui fait des siennes nous met toujours dans l’embarras quand cela arrive à l’improviste, quand on est seul sur la route. Au fur et à mesure que l’on s’habitue au véhicule, on commence à le connaître. Le son qu’il produit et son comportement routier nous permettent un véritable dialogue avec la machine. On comprend ses attentes et on est capable de la chouchouter comme il faut. C’est là que la relation entre l’homme et sa bagnole prend tout son sens.

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